2018 : Vélo Francette en duo
15 jours de rando en France, de Guérande à Guérande en passant par Ouistreham et La Rochelle via "vélo Francette"... Après l'abandon de l'an dernier, il fallait se rassurer ! Nous voici donc partis pour un peu moins de 1300 km de porte à porte :
jeudi 19 juillet : GUERANDE - LA GACILLY (35), 75 km
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Départ par Saint-Molf, par des routes que l'on connait très bien :
puis traversée du marché à la Roche-Bernard, très animé. Nous y prenons le premier café "cafetière" à 1 € !
Assez vite nous retrouvons le terrain d'entrainement du Morbihan.
Pique-nique à Caden, avec un panneau d'informations municipales TRES inquiétant :
En fait, arrivés à la Gacilly, nous n'aurons qu'une petite pluie fine au moment du coucher et qui ne durera pas longtemps. Cela nous laisse largement le temps de visiter l'expo 2018 :
La nuit est belle et étoilée... pas de pluie torrentielle !
vendredi 20 juillet : LA GACILLY - RENNES (35), 77 km
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Départ tranquille, avec des jolies petites routes toute la matinée. Les paysages sont calmes, bucoliques, le relief sollicite bien les mollets mais sans exagération.
Une chapelle de Notre-Dame des 7 douleurs nous permet de faire une petite pause.
Autre pause (café) à Lohéac, déjà traversé à vélo lors d'un autre périple. Nous rencontrons également plusieurs petits châteaux 18ème, 19ème, 20ème...
Pique-nique au début de la voie verte le long de la Vilaine, qui nous amènera presque jusqu'à Rennes.
Montée (raide) jusqu'à Saint-Malo de Philly pour trouver des tomates - en vain. Nous reprenons la Vilaine et bénéficions de la fraicheur de l'eau, même si par endroit la piste est fourbe à cause de sa dégradation. Nous la quittons avant Rennes pour piquer sur le sud de Rennes, où vivent Annaïg et Antoine : nous y passons une excellente soirée puis ils nous hébergent pour la nuit.
samedi 21 juillet : RENNES - DUCEY (50), 87 km
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778m de dénivelé positif
Nous quittons Rennes très efficacement grâce à l'aisance d'Antoine qui nous accompagne, et nous nous retrouvons rapidement à la campagne avec la forêt de Saint-Sulpice.
La première partie de l'étape est "sportive", avec du dénivelé. Un peu avant Gahard, quelques gouttes nous font mettre nos Kway et chercher un abri... qui sera un café.
Nous repartons presque au sec. Le val du Couesnon et de la Minette nous oblige à appuyer beaucoup sur les pédales et nous sommes ensuite assez vite dans la Manche.
Nous voyons effectivement des champs de pommiers partout... Mais pas que !
Très local :
...puis c'est la belle surprise du mont Saint-Michel aperçu à travers champs.
La fin de l'étape est plus facile avec encore des jolies toutes petites routes. Mais nous sentons les kilomètres dans les mollets, et nous voyons le ciel se couvrir rapidement, ce qui nous incite à ne pas flâner : nous arrivons à Ducey (nous reconnaissons), nous montons rapidement la tente avant les premières gouttes de ce qui ne sera qu'une bruine passagère. Comme les troupes sont fatiguées, nous décidons de raccourcir un peu l'étape du lendemain.
dimanche 22 juillet : DUCEY - TORIGNI/VIRE (50), 63 km
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Pour cette étape, les éoliennes, les châteaux d'eau et les moulins donnent le rythme à notre randonnée. L'orientation des éoliennes par rapport à notre trajectoire est un indice fort de la peine qu'on aura, et la position des moulins ou des châteaux d'eau est bien sûr en hauteur...
C'est une étape difficile, avec quelques p.a.t, heureusement les routes et les paysages sont beaux.
A la Chaise-Baudoin, la chance nous sourit avec le bar-alimentation "Chez Chantal". Nous y faisons les courses, et Chantal nous propose même son riz cuit personnel car elle ne vend pas ce que l'on cherche ! De manière générale, cette année a été plus riche que les autres en discussions/interactions avec les gens croisés au passage.
Nous déjeunons à Montbray autour d'un étang aménagé très agréable (il fait de plus en plus chaud). C'est un produit local (on a vu l'usine "Coeur de Lion" le matin même) bien que pas AOC du terroir ! On vous épargnera la photo du reste de Camembert à l'arrivée le soir, après une journée dans la sacoche au soleil...
Une fois qu'on s'est farci Pont-Farcy, c'est un peu plus facile mais moins pittoresque car la route est plus large. Heureusement, c'est la circulation d'un dimanche calme.
Arrivée de bonne heure dans un camping *** pas tout à fait adapté à nos besoins !
Le soir, nous ressortons jusqu'aux remparts.
lundi 23 juillet : TORIGNI/VIRE - OUISTREHAM (14), 83 km
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Lundi matin, nous longeons à nouveau les remparts, mais sous la brume cette fois. Le marché qui s'installe à Torigny nous permet de partir avec les courses de la journée (dont 2 gâteaux pour la pause de 10h30 ...). Heureusement car nous n'aurons que des petites routes le matin, sans approvisionnement : ce sera la seule matinée du parcours sans café !
La brume persiste un peu puis se dissipe.
Les kilomètres s'enchainent...
Nous arrivons à Bayeux par une petite route...
... et pique-niquons auprès de la cathédrale.
Ensuite, le paysage change assez vite : nous quittons la Normandie de bocages pour la Normandie littorale. Nous n'avons plus l'ombre des haies (bien appréciée en montée), mais le panorama sur la mer, tandis que le relief s'aplanit peu à peu.
Il faut ensuite se réhabituer au monde, surtout quand des gens du voyage s'amusent à s'installer sur la piste cyclable...
Les derniers kilomètres sont peu agréables (nous nous perdons même pour trouver notre camping, qui est ... minable. Le seul truc rigolo est la présence de 2 tracteurs sur un emplacement : ils servent à tracter les remorques à bateaux sur les plages).
Le soir, nous sortons...
... et nous avons la surprise de découvrir le point de départ de Vélo Francette !!! Plus que 630 kilomètres pour La Rochelle !!!
mardi 24 juillet : OUISTREHAM - PONT D’OUILLY (14), 80 km
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Petite excitation à démarrer Vélo Francette ! Départ sur un remblai calme le matin. Nous voyons un ferry, le port, mais aussi une autre réalité que le côté balnéaire, avec quelques dizaines de jeunes migrants en attente d'un départ pour l'Angleterre.
Nous longeons le canal de Ouistreham à Caen, dépassons le Pegasus Bridge...
... et arrivons à Caen :
Pause café, petit tour dans Caen avec le château et l'église Saint Pierre. Puis c'est la voie verte le long de l'eau puis sur une ancienne voie de chemin de fer. C'est facile ! Ici et là des vestiges du patrimoine industriel, bien expliqués par des panneaux, dont une mine de fer et une filature reconvertie en fabrique de pansements pendant la guerre.
Nous sortons de la voie pour pique-niquer au centre de Thury-Harcourt près du marché, puis plus tard nous sortons faire le tour de Crécy. Il s'agit d'éviter un peu "l'effet tunnel" des voies vertes : on roule des heures sur un chemin plaisant, mais sans voir le reste.
De temps à autre, nous confirmons notre progression !
La voie verte s'achève et est remplacée pour les deniers kilomètres par des raidillons en petites routes.
Nous arrivons et apprécions beaucoup l'emplacement du camping municipal avec sa table, ses bancs et son barnum rien que pour nous !
Ce petit confort est agréable pour le diner, la soirée et le petit-déjeuner du lendemain. C'est la gérante du camping qui a réclamé auprès de la mairie un équipement spécial pour les cyclos ! Merci !
mercredi 25 juillet : PONT D’OUILLY - AMBRIERES (53), 88 km
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Le rassemblement des randonneurs cyclistes aux sanitaires pour remplir les gourdes avant le départ fait penser aux troupeaux aux abreuvoirs ou aux fauves autour des points d'eau dans la savane !
Nous quittons Ambrières par une route magnifique, éclairée par une belle lumière chaude. Le relief est important avec souvent des falaises.
Nous sommes doublés et doublons pendant les premiers kilomètres des randonneurs du départ. On se régale les yeux, mais on aspire à la voie verte ! Des passionnés œuvrent pour un aménagement continu depuis Caen.
Peut-être dans quelques années ? Nous continuons toujours avec une belle lumière et longeons la voie désaffectée (gare de Caligny).
Nous prenons le café au sommet de la montée de Cerisy (bon accueil), puis nous filons sur Flers, avec une première pause dans le parc du château (expo photo).
Une autre pause a lieu devant une belle façade Art Déco :
Au moment où nous passons, une passionnée de sa ville nous explique l'histoire de ce bâtiment.
Après Flers, nous retrouvons rapidement la voie verte. Pause café à l'étang du Chatellier, puis d'autres bâtiments témoins de l'époque industrielle de la région.
Rencontres parfois surprenantes...
Après Domfront, la voie verte est un peu moins belle car moins entretenue et traversant un paysage plus banal, mais elle apporte de l'ombre et de la fraicheur. Nous arrivons au carrefour Véloscénie / Vélo Francette :
La voie verte s'interrompt une dizaine de kilomètres autour de Ceaucé. le retour au goudron brulant est difficile et quand nous découvrons le début de la voie Ambrières-Laval, nous savourons !
Les derniers kilomètres sont plus faciles, un petit panneau permettant de rejoindre le camping à partir de la voie verte par un petit chemin. Une fois au camping, nous avons un emplacement ombragé et près de l'eau, apprécié en ces temps de canicule :
jeudi 26 juillet : AMBRIERES - VILLIERS-CHARLEMAGNE (53), 82 + 2km
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Nous quittons le camping par la passerelle et poussons le vélo pour retrouver la voie verte. La Mayenne est très calme...
Ce sera jusqu'à Mayenne la voie ferrée avec son ombre épaisse et ses petits vestiges SNCF :
Café à Mayenne, puis c'est un chemin de halage.
Une vache prend les eaux, et un habitué avec qui on discute nous explique qu'il est posté sur le chemin à attendre le reste du troupeau...
Comme sur l'Orne, il y a un patrimoine industriel du XIXème siècle, dont une filature d'amiante. Chaque écluse dispose d'un panneau avec les explications nécessaires. Un employé du conseil général de Mayenne très enthousiaste sur son travail échange avec nous. Il est heureux des initiatives qui font "vivre la rivière".
Nous pique-niquons peu de temps après sur un banc le long de l'eau, puis prenons un café à Laval.
La ville est plaisante. En sortant et après avoir longé le vieux château, nous tombons sur une façade Art Déco : ce sont les magnifiques bains-douches de Laval.
Nous adorons la visite de ce bâtiment !
Comme la température monte vraiment, nous ne visitons pas le bateau-lavoir et préférons continuer, il reste 35 km...
Nous continuons le chemin de halage. L'étape aura été rythmée de brins de causettes avec un monsieur qui a fait Paris-Brest-Paris, une dame qui nous conseille de bien repérer une éolienne ancienne sur le chemin (ci-dessous), une autre homme nous fait remarquer plus loin que ce sont des vacances qui ne polluent pas... Quelque chose change dans la culture car c'est la première fois qu'on nous le dit !
Arrivée enfin (au chaud...) à Villiers-Charlemagne, où chaque emplacement est muni de tout le confort possible (sanitaires, frigo...). Cela compense un peu le fait que dans la ville elle-même il n'y a pas grand-chose !
vendredi 27 juillet : VILLIERS-CHARLEMAGNE - PONTS de CE (49), 88 km
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Pendant la nuit il y a des éclats de voix entre des campeurs et des gens du voyage. Le matin on nous explique que le digicode d'entrée du camping a été fracturé et jeté...
Nous retournons vers le chemin de halage et retrouvons la Mayenne avec la même quiétude que la veille.
Nous prenons le café à Chateau-Gontier (autour d'un supermarché, car la recherche d'un bar dans le centre ne donne rien !). Nous roulons ensuite jusqu'à Mesnil. Que de souvenirs ! Cela fait au moins la troisième fois qu'on y passe et le bac nous devient familier...
Nous quittons la Mayenne (département) pour le Maine et Loire. Le passage à Chemillé-Changé provoque une grosse émotion car on se souvient de la si belle fête pour les 70 ans de Françoise.
Nous faisons ensuite le choix d'un détour par le Lion d'Angers pour le pique-nique du midi. L'itinéraire passe assez loin, et la liaison pour y aller est assez escarpée. On décide donc de revenir sur Vélo Francette après le repas par des petites routes : c'est en fait l'ancien itinéraire provisoire, avant les travaux d'aménagements de la berge.
Nous arrivons aux abords d'Angers.
Puis au camping, où on nous propose une table et deux chaises pour notre emplacement. Cette année, nous nous trouvons gâtés. La suite des étapes confirmera cette impression !
Nous avons échappé à la pluie malgré le ciel devenu plus gris. Sortie aux Rive d'Arts pour une expo photo avec une très belle vue depuis la salle d'exposition :
Pour finir, concert de Jazz à la guinguette "En rouge et Loire"
samedi 28 juillet : PONTS de CE - MONTREUIL BELLAY (49), 72 km
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Quelques gouttes au petit matin laissent rapidement la place au soleil à notre lever. Nous faisons quelques kilomètres seuls sur la levée "Belle poule" pour un échauffement idéal.
Ensuite, un randonneur déjà vu au camping nous rejoint et nous accompagne quelques kilomètres. C'est un jeune sportif qui va à Budapest à une allure beaucoup plus importante que la nôtre !
A Saint-Mathurin, visite de l'église et de son portail,
puis pause gourmande :
Nous prenons notre temps car notre rendez-vous avec Chloé n'est pas avant midi. Cette partie de Vélo Francette emprunte La Loire à vélo : magnifique, mais vraiment très fréquenté !
A Varennes, après quelques courses, nous faisons le tour du prieuré, puis nous arrivons à Gennes et retrouvons André et Chloé pour un bon repas au restaurant. Nous sommes toujours fringants à la moitié de notre périple !
Nous repartons vers Saumur par la rive droite, il y a peu (plus ?) de randonneurs, puis nous y arrivons, en prise directe sur le château :
La ville est magnifique, mais le fléchage vers Vélo Francette inexistant par là où on arrive... Après quelques hésitations, nous finissons par y revenir pour suivre le Thouet, avec arrivée dans les vignobles.
Puis c'est la belle arrivée sur Montreuil-Bellay, son château et sa collégiale.
Installation, repos puis visite de la vieille ville avec repas au restaurant... On se gâte !
dimanche 29 juillet : MONTREUIL BELLAY - PARTHENAY (79), 85 km
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Départ un peu plus tôt que les autres jours, car l'étape sera longue et difficile à cause du vent de face assez fort. Au départ, c'est la plaine avec un vent modéré et peu défavorable, mais cela va rapidement tourner.
Il y aura beaucoup de montées en campagne ou en ville.C'est tout d'abord la vallée du Thouet : la route n'est pas un chemin de halage, mais une route de campagne qui serpente autour de la rivière. Nous nous allégeons en donnant un peu de pain à des chevaux !
L'arrivée de la voie verte à Thouars est extrèmement raide (pied à terre peu après le viaduc Eiffel...) mais le centre est plaisant avec entre autre le quartier Saint-Médard, le château, les pont des Chouans, les portes...
Nous reprenons la vallée du Thouet, et les moulins et les éoliennes qui ponctuent le chemin confirment le relief et la force du vent qui s'est levé.
Pause repas à "l'aire de repos" de Saint-Généroux
Nous passons ensuite par la petite cité de caractère d'Airvault, avec ses halles, son quartier médiéval non rénové et son projet de réhabilitation. Dans les halles, bien installés, on décide de racourcir l'étape prévue initialement : elle devait faire plus de 95 km, on ramène à 85 à cause du vent.
Le raccourci est plaisant et nous permet d'arriver par une vieille porte à Parthenay puis par le quartier médiéval, mais il faut encore pousser les vélos (l'étape devait compter environ 250 m de dénivelé positif, on en a fait plus de 700...)
Pot au camping...
lundi 30 juillet : PARTHENAY - DAMVIX (85), 91 km
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Au réveil, risque de pluie qui durera toute la journée avec en tout et pour tout juste quelques gouttes... La route est vallonnée jusqu'à Mazières où nous faisons nos courses. Nous retrouvons des randonneurs déjà croisés au camping ("les Suisses") ou bien dans la matinée.
Saint-Marc de la lande et sa commanderie.
A Champdeniers, le centre est peu animé entre les fermetures définitives et celles du lundi, mais nous trouvons de justesse un café et une boulangerie (de second choix vu l'hygiène du boulanger...)
La route reste vallonnée mais de plus en plus facile quand nous contournons Niort pour arriver dans le marais poitevin puis dans la Venise verte, où elle devient plate !
Nous roulons alors le long de canaux coquets jusqu'au camping à Damvix où arrivera le randonneur du matin !
Soirée ensuite avec Fred et Manu dans une très bonne crêperie qu'ils connaissaient, et qui s'inspire de l'école d'autrefois : ils avaient réservé, ce qui n'était pas un luxe puisque la crêperie était complète et a refusé du monde pendant que nous dinions.
mardi 31 juillet : DAMVIX - ESNANDES (17), 79 km
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Nous commençons l'étape en continuant la traversée de la Venise verte. C'est une partie moins touristique mais très prisée des pêcheurs, très calme et très facile.
La fin de Vélo Francette approche...
L'arrivée sur Marans est très belle tant que nous restons sur les quais du canal, mais la rue principale est ravagée par une file ininterrompue de camions et de voitures... C'est déprimant... L'itinéraire vers Dompierre devient assez quelconque, la voie n'a plus aucun équipement (table, banc, panneau explicatif...)
Au pont de Chagnolet, après avoir en vain cherché de quoi s'assoir pendant des kilomètres, on finit par pique-niquer debout, au soleil, sans savoir que l'aménagement urbain de La Rochelle, ultra complet, commence à un kilomètre de là, avec profusion de bancs et de tables !
L'arrivée au centre de La Rochelle est très facile grâce aux nombreuses pistes cyclables qui quadrillent la ville.
Nous nous retrouvons très vite au vieux port dans une foule de touristes qui nous change de la solitude du matin. Dans cette foule, nous n'arrivons pas à trouver l'arrivée "officielle" de Vélo Francette, avec le panneau espéré "Ouistreham 630 km" ! Existe-t-il ?
Un café dans la foule...
Ensuite, nous quittons La Rochelle en suivant Ginette. L'itinéraire est à nouveau très plaisant quand nous sommes sur le chemin côtier à partir de Lauzières (avec vue sur le pont et l'île de Ré).
Le chemin est large, le paysage magnifique. Au total, l'étape est facile et constrastée, avec ses moments quelconques et ses moments typés.
Arrivée au camping d'Esnandes et sa guinguette !
mercredi 01 août : ESNANDES - AIZENAY (85), 89 km
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Laurent quitte le camping après avoir discuté à nouveau avec un cyclorandonneur écossais.
Nous partons en direction de Charron sous un ciel couvert, mais la journée est encore annoncée comme devant être très chaude ("warm day", dixit l'écossais !).
Entre Charron et la piste cyclable que nous devons emprunter, il n'y a pas de liaison, et nous devons rouler quelques kilomètres sur une route très chargée, en particulier de semi-remorques... Dur dur ! Comme on change de département et de région, personne n'a du vouloir réaliser les quelques kilomètres de piste cyclable nécessaires, et pourtant ce serait bienvenu ! On me dit dans l'oreillette que ça va être fait courant septembre 2018 !
Dès que nous sommes sur la piste cyclable (vendéenne), nous retrouvons la "liberté", d'autant plus que c'est une digue magnifique le long de canaux.
La flore le long de la piste, le silence du matin, les oiseaux...
... les poissons !
Cette dernière image nous a intrigué un moment : avant de voir les poissons de près, on ne voyait que des vagues (de loin) se déplaçant lentement le long du canal, un peu comme un mini mascaret !
Arrivée à Luçon, rapide visite de la cathédrale et de son cloître.
En traversant Luçon, une autre structure nous intrigue : un château d'eau Art déco ! C'est une première pour nous :
Il est classé monument historique et en cours de restauration.
Après Luçon, nous quittons le marais et retrouvons le relief vendéen que nous connaissons bien :
Pause à la Roche sur Yon, café et courses du lendemain pour être "efficaces" : ce sera la dernière étape, assez longue (120 km prévus), sous la chaleur, donc on souhaite minimiser les pauses.
Après la Roche sur Yon, nous repartons jusqu'à Aizenay par une magnifique voie verte. Elle termine le parcours jusqu'au camping, à travers une forêt.
Une fois au camping, nous sommes très bien accueillis, et même surclassés en "Lodge" ! C'est très confortable de ne pas avoir à monter/démonter la tente et d'avoir une table et des chaises.
jeudi 02 août : AIZENAY - GUERANDE (44), 121 km
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Nous réglons le réveil tôt pour cette dernière étape, longue et sûrement chaude (35°C en fait...). Nous quittons Aizenay facilement, la ville est quadrillée de pistes cyclables bien repérées. Les premiers 60 kilomètres se font facilement.
D'abord sur des petites routes, avec un lac, des parties boisées...
Café à Garnache, 1/4 du trajet est fait et la température commence à monter sérieusement. Puis nous abordons le Marais Breton Vendéen. Cela nous permet de rouler tranquillement dans un beau paysage sans relief :
Deuxième quart fait à midi environ. La reprise du vélo est difficile après le déjeuner, car nous sortons du marais et la température continue de monter. L'arrivée en Loire Atlantique est encourageante, même si nous habitons à l'opposé parfait du département !
On continue de rouler (de moins en moins vite !) puis nous apercevons "notre" pont ! Cela nous encourage...
Ca y est ! Nous voici à Saint-Brévin, au pied du pont.
Il reste une formalité : le traverser. Cette année, nous choisissons de prendre la navette gratuite mise en service par le département. On a déjà testé la traversée en vélo, on n'a pas vraiment envie de recommencer.
La chance nous sourit : on arrive pile au bon moment, et on n'a aucun délai d'attente.
Nous sommes les deux derniers passagers de cette navette. Un peu plus tard et on aurait du attendre une heure de plus !
Une fois arrivés boulevard des apprentis à Saint-Nazaire, nous réinstallons les bagages, puis traversons les chantiers et le centre de la ville, assez facilement... Il ne reste qu'une poignée de kilomètres avant de retrouver notre fils et notre confort !!!
Yep ! Vélo Francette, fait !
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