2019 : ViaRhôna en duo
Cette année, cap vers le sud : partant d'Apprieu en Isère, nous comptons rejoindre Arles pour un week-end de visite d'expos photos dans le cadre des rencontres d'Arles.
Mercredi 17 juillet : APPRIEU - LES MARCHES (73), 90 km - déniv. 630 m
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Le trajet se fait en 4 étapes.
Tout d'abord il faut rejoindre l'Isère. Globalement, il faut y descendre, mais cela passe aussi par de bonnes montées (1er PAT). Ceci dit, dès la première heure, nous sommes encouragés par des piétons ou des cyclistes !
Deuxième étape, on suit l'Isère. C’est reposant, mais la piste est en travaux et il faut emprunter une déviation moins agréable, en ville, avant de retrouver la rivière jusqu’à Grenoble (Bastille).
Troisième partie, nous quittons Grenoble par La Tronche en repassant par le musée Hébert, visité l’an dernier… bons souvenirs. On se perd un peu dans Grenoble, puis on retrouve la bonne direction en évitant les axes chargés.
Enfin, après Meylan, nous trouvons le fléchage de la V63 (Valence au Lac du Bourget) et là c’est parfait.
Pique-nique dans une base de loisirs. Plus on avance, plus les hameaux sont typés. Nous sommes la plupart du temps dans la plaine, où les noyers ont été malmenés par la dernière tempête. Il y aura une montée très corsée puis l’approche vers Les Marches et les vignobles de Savoie.
Camping très bien équipé, sur la V63, visité par ... des poules en liberté dans les emplacements ! Le soir, visite du village des Marches, qui a été fondé en 1301 pour défendre les portes de Savoie des Dauphinois puis des Français.
Jeudi 18 juillet : LES MARCHES - MURS ET GELINEUX (01), 85 km - déniv. 580 m
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C’est une étape dont le challenge « Dent du Chat » nous inquiète un peu. Nous partons sur la V63 toujours aussi bien aménagée. C’est d’abord des vignobles casse-mollets puis l’approche très sécurisée et la traversée de Chambéry… Sans photo !
Nous continuons vers le Bourget du lac. Pause gâteaux (pain du sportif), café, marché (tomme de Yenne…)
C’est ici qu’il faut faire un premier choix : aller sur Aix-les-Bains en restant sur la V63 puis traverser le lac en bateau pour repiquer sur ViaRhôna, ou bien quitter tout de suite la V63 et rejoindre la vallée du Rhône par le tunnel vélo de la Dent du Chat malgré des réactions, quand on en parle, suggérant parfois que c’est difficile…
C’est ce choix pourtant que nous faisons et nous ne le regretterons pas ! Le long du lac, c’est magnifique avec très peu de voitures. Cela devient pentu pour arriver à Bourdeau puis pour rejoindre la route principale qui mène au tunnel, mais nous aurons le plaisir d’une traversée dans ce tunnel réservé aux vélos, finalement sans avoir fourni d’efforts surhumains !
Nous retrouvons de magnifiques paysages avec de nouveau des vignobles, ensuite une petite route presque sans voiture jusqu’à Yenne.
Pique-nique à Yenne : nous sommes déçus par la ville (sensée être médiévale ?), mais nous pensons à Chloé pour la tomme !
C’est à Yenne que nous faisons un deuxième choix : prendre l’itinéraire de liaison cyclo vers ViaRhôna (Yenne – Massignieu) c’est très beau.
Nous finissons avec ViaRhôna. Les paysages sont impressionnants par endroits mais il y a des bémols : des passages un peu monotones et une déviation pas terrible car la passerelle prévue n’a pas été livrée pour l’été 2019 comme initialement prévu…
On peut juste voir les fondations d'un côté de la piste :
Le soir, soirée mousse au camping, avec musique tonitruante :-(
Laurent sort pour une dernière photo :
Vendredi 19 juillet : MURS ET GELINEUX - St ROMAIN de JALIONAS (38), 61 km - déniv. 225 m
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Malgré la soirée mousse, nous partons vers 8h en longeant le port piteux de Murs. Y a-t-il eu une étude sérieuse avant l’investissement ? Toujours est-il que le port est vide à 90% et qu’il est bouffé par la moisissure !
Nous faisons la première partie (34 km) sur ViaRhôna mais c’est une partie où l’itinéraire s’écarte régulièrement du fleuve.
Nous arrivons plus tard que prévu à Morestel car en roulant Laurent reconnait les miaulements d’un chaton appelant à l’aide… Nous le cherchons, l’appelons, et voyons alors les herbes bouger vers nous pour laisser passer un joli petit chaton abandonné… Mais qu’en faire ? Nous passons beaucoup de temps à frapper aux portes du hameau proche avant de trouver une dame acceptant de l’accueillir.
Nous repartons une heure plus tard pour s’arrêter à Morestel pour la pause-café du matin et les courses.
Quelques kilomètres plus tard, nous quittons ViaRhôna pour prendre la voie verte « les balcons du Dauphiné » jusqu’à Crémieux. C’est plat et ombragé et nous apprécions. Seule la sortie vers Trept pour le pique-nique/café sollicite très fortement les mollets.
Visite de Crémieux déjà traversé il y a trois ans.
Puis nous rallions le camping « La ferme des Epinettes ». C'est spartiate au début mais le camping nous prête deux chaises, et des campeurs une table, ce qui rend l'ensemble assez confortable !
Samedi 20 juillet : St ROMAIN de JALIONAS - St GENIS LAVAL (69), 68 km - déniv. 450 m
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Globalement, étape plutôt difficile et moyennement agréable. Nous sommes d'abord sur un itinéraire provisoire de ViaRhôna assez plaisant et balisé puis... pendant une vingtaine de kilomètres le balisage est complètement absent.
Nous utilisons le tracé de la carte papier de ViaRhôna, le GPS, la carte Michelin et devons emprunter parfois des pistes de galets et de sable, peu commodes avec notre chargement. Nous cherchons la confluence Ain/Rhône à Anthon, mais nous ne sommes pas vraiment certains de l'avoir trouvée ! Petite boucle de 4 kilomètres apparement pour rien. Nous retrouvons ensuite le Rhône entre Jons et Jonage.
Café et courses à Jonage puis nous repartons vers Lyon. Il y a beaucoup de vent et la piste est très poussiéreuse... Arrivés au Grand Large nous prenons la rive sud avec le projet d'une incursion à Villeurbanne pour voir les gratte-ciels. Nous repartons vers le campus Claude Bernard absolument vide et déprimant !
Puis c'est le parc de la Tête d'Or où nous pique-niquons, sous quelques gouttes de pluie.
Nous traversons ensuite Lyon, avec une pause place Bellecour. Belle vue sur la Croix-Rousse, puis sur le quartier Confluence.
Nous repartons avec difficultés pour trouver ViaRhôna (il semble que la carte de Lyon Tourisme soit erronée quant à son tracé...). Les kilomètres pour arriver au camping sont sans charme mais l'accueil est très bon. Nous montons la tente avec une menace d'orage (Laurent : « ouf, il passe sur Lyon - nord»).
Dimanche 21 juillet : St GENIS LAVAL - St VALLIER (26), 83 km - déniv. 170 m
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Pendant la nuit, l'orage est resté au loin... Ouf ! Sur les conseils de la responsable du camping, nous rejoignons Givors par une route un peu large à notre goût mais équipée d'une bande cyclable. Un dimanche matin de 8h à 9h, cela se révèle un bon choix, sur une portion décrite comme problématique dans le guide ViaRhôna.
Nous retrouvons le Rhône. A Vienne, une passerelle « circulation douce » nous donne un beau point de vue sur le fleuve ; elle nous mène au centre pour un café avec un Bichon au citron...
Puis nous retrouvons les vignobles mais en restant à leurs pieds, sur le plat.
Nous faisons une excursion à Chavanay et nous nous installons devant un bassin de joutes aquatiques pour le pique-nique, bien à l'ombre.
L'après-midi, nous ressentons la forte chaleur (> 36°) et regrettons les voies vertes « SNCF » très ombragées. Heureusement, il y a tout de même parfois un peu d'ombre et de plat et nous avançons très bien. Après avoir souvent flirté avec le canal, au niveau de Sablons, nous retrouvons le Grand Rhône et c'est un très beau passage avec les quais de Sablons, puis les deux villages Andance et Andancette, en vis-à-vis.
Nous décidons alors d'allonger de 6/8 km l'étape : cela évite de traverser le Rhône, pour le retraverser le lendemain, et raccourcit l'étape de demain, prévue déjà pour 90 km. Les prévisions de canicules plaident pour cette solution.
Nous buvons, nous nous arrosons beaucoup (Anne joue à Miss tee-shirt mouillé) et arrivons à Saint Vallier avec une fatigue normale.
Sur le camping, nous sommes très calmes, un peu écrasés par la chaleur.
Lundi 22 juillet : St VALLIER - CRUAS (07), 95 km - déniv. 250 m
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Départ rapide après une nuit chaude mais calme dans ce camping où le gardien fait le tour du soir en souhaitant bonne nuit à tous.
On roule 70 kilomètres avant la coupure de 13 h. C'est une étape variée, plaisante avec des passages ombragés le matin, où on croisera entre autres de nombreux abricotiers.
Un peu déçus par l'arrivée à Valence au bout de 40 km : la piste ne longe plus le Rhône, mais serpente en ville dans des quartiers moyens. Passage à l'Office de Tourisme, puis café et courses, comme d'hab ! A noter le message d'alerte des panneaux autoroutiers visibles depuis la piste cyclable qui longe l'autoroute dans Valence :
Après Valence, il y a très beaux passages sur les berges, ou sur des quais dans un vieux quartier (Baix).
Nous croisons et recroisons plusieurs fois Janie et Eddie, deux cyclotouristes avec qui nous discutons puis faisons la fin de l'étape. On pique-nique également avec eux à La Voulte sur Rhône. On les recroise aussi lorsqu'ils nous appellent après avoir trouvé un point d'eau : on mouille souvent la casquette et le tee-shirt !
A 100 m du camping, Laurent casse le câble de son dérailleur arrière, qu'il répare aussitôt.
Puis il y a le temps du réconfort : nous prenons d'abord un pot avec Eddie et Janie, discutons sans interruption et finalement dinons au restau avec eux !
Mardi 23 juillet : CRUAS - BAGNOLS sur CEZE (30), 76 km - déniv. 240 m
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Nous quittons Janie et Eddie et commençons le périple à la fraiche. La fresque de la centrale nucléaire de Cruas nous interpelle et nous évoque un peu la propagande soviétique !
Plus loin, nous admirons plusieurs batisses ou ruines défensives. Rochemaure nous accompagne sur plusieurs kilomètres et sa passerelle est inédite pour nous !
Sur la route, à cause d'une température toujours supérieure à 36°, nous renonçons aux 10 kilomètres supplémentaires à faire pour aller au centre de Montélimar. Nous croisons depuis le début du Rhône de nombreux ouvrages pilotés par la CNR (Compagnie Nationale du Rhône), en particulier des barrages hydroélectriques.
Nous faisons en revanche un petit détour par Viviers-sur-Rhône pour le marché (achat d'un sachet de lavande et démonstration de la « vieille machine à ensacher »), un café/gâteau et une visite à l'Office de Tourisme.
Ensuite, c'est 16 km de voie verte très agréable et souvent ombragée jusqu'à Bourg-St-Andéol, où nous pique-niquons sous un olivier.
Après Bourg-St-Andéol, nous sommes en voie partagée sur de petites routes agréables. Nous voyons notre premier champ de lavande et les lauriers-roses sont très courants.
Après Pont-st-Esprit, les quinze derniers kilomètres se font hors de ViaRhôna et au soleil et à la chaleur... Nous sommes prudents, toujours en nous aspergeant d'eau régulièrement. Mais nous finissons par une « ginetterie » : un chemin pentu et caillouteux qui nous oblige à pousser les vélos à pied.
Au camping, Laurent est comme un poisson dans l'eau dans la Cèze !
Mercredi 24 juillet : BAGNOLS sur CEZE - AVIGNON (84), 75 km - déniv. 310 m
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Après une soirée Jazz & Soul au camping, la nuit nous permet de nous reposer avant d'attaquer cette étape très contrastée.
Nous débutons hors ViaRhôna sur des petites routes et des petits chemins avec des raidillons. C'est très sec, avec des oliviers et des vignes.
Puis nous traversons la plaine du Rhône et c'est alors des cultures maraîchères. Nous sommes intrigués par un haut mur ceinturant Codolet. Nous apprenons que c'est une digue de protection du village contre les crues de la Cèze qui inonde régulièrement le village. Elle a été surélevée en 2013 suite aux crues de 2002.
A Caderousse, on rejoint ViaRhôna : il y a quelques kilomètres de voies vertes puis des petites routes plaisantes. Soudain, à un carrefour, nous nous retrouvons sur le parcours du Tour de France ! C'est très amusant de passer une heure avant le peloton, sur des routes complètement dégagées ! Il y a déjà des tables, des glacières et des badauds qui nous applaudissent en passant (je suis en maillot jaune !)
Est-ce qu'ils nous ont déconcentrés ? Ou bien caché un panneau ? En tous cas nous ratons la route initialement prévue et nous nous écartons d'Orange, alors qu'on devait bien y passer... On ajoute donc une dizaine de kilomètres à l'étape et nous retournons vers Orange. En fait, la visite d'Orange sera écourtée à cause du Tour de France : les rues sont fermées, le centre est complètement bondé, il y a un service de sécurité énorme (police, CRS, gendarmerie et j'en passe...). On passe devant le théâtre antique et nous voyons quelques très jolies ruelles, mais sans trainer pour ne pas être bloqués par la caravane qui approche.
Après Orange, c'est compliqué de retrouver ViaRhôna : il faut traverser des coteaux de vignes bien à l'applomb sous le soleil caniculaire... Dur dur ! Nous pique-niquons au centre de Châteauneuf-du-Pape et nous repartons par d'autres côteaux arides et caillouteux ! Heureusement, nous avons un stock d'eau pour se mouiller le maillot et la casquette .
L'arrivée sur Avignon à partir de Sorgues est décevante, on espère que le tracé définitif de ViaRhôna ne passera pas par la route défoncée, sale et très encombrée de circulation que nous prenons.
A Avignon, nous sommes plongés dans une ambiance très animée : c'est encore le Festival !
Du camping, nous avons une vue magnifique sur le Pont et la cité.
Au bar, deux amateurs de longues randonnées en VTT nous racontent leurs expériences et nous laissent leur carte de visite pour un hébergement. Le soir, promenade le long du Rhône avec vue sur Avignon et une fraicheur relative. Nous y retrouvons un bateau de croisière fluviale déjà vu plusieurs fois depuis Valence !
Jeudi 25 juillet : AVIGNON - ARLES (13), 69 km - déniv. 140 m
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Le matin, départ direct sur ViaRhôna avec des petites routes très plaisantes.
Café/gâteau à MontFrin qui a connu en juin dernier de violents incendies.
Voie verte (avec un p'tit tunnel !) jusqu'à Beaucaire-Tarascon.
A Beaucaire, la ville se prépare pour une traversée de taureaux encadrés par des guardians. Nous n'en menons pas large, mais en fait il n'y a aucun danger, les 3 pauvres taureaux étant pilotés par une vingtaine de personnes ! C'est très sécurisé.
Nous traversons le Rhône pour passer à Tarascon. Le château et la vieille ville sont très plaisants : nous pique-niquons sous des arcades nous protégeant de la canicule qui continue...
Nous reprenons ViaRhôna, toujours sous une très forte chaleur et le paysage évoque de plus en plus la Camargue : chevaux, rizières... En cette fin d'étape, le balisage est déficient et nous hésitons à plusieurs endroits, heureusement sans trop de kilomètres inutiles.
L'arrivée sur Arles est quelconque, mais quel plaisir d'atteindre le but sans incidents à l'heure prévue, après exactement 700 kilomètres sous la canicule !
Jeudi/Vendredi/Samedi : ARLES
Le rendez-vous avec notre amie LN est annulé mais pas celui avec Béatrice... Nous la retrouvons à l'adresse de son AirBnB comme si de rien n'était, après exactement 700 kilomètres de vélo sous la canicule, et nous visitons des premières expos en nous promenant à pied dans Arles.
En soirée, déambulation dans une belle lumière autour des monuments antiques.
Vendredi : dès 10h, expos sur expos, entrecoupées le midi par un pique-nique au frais dans un parc.
Samedi : même programme, mais avec orage et quelques gouttes. Nous avons eu beaucoup de chance avec la météo cette année, les gouttes ne tombant que le jour où nous sommes déjà installés, sans faire de vélo.
Le samedi soir, Béa reprend le train pour partir et Anne et moi trainons encore dans quelques galeries du « off ». La nuit apporte encore un peu de pluie, mais rien de grave, le matin nous sommes prêts à repartir et à remonter dans le nord !
Nous garderons de ces quelques jours d'excellents souvenirs, et nous y reviendrons.
Parmi nos nombreux coups de coeur :
- Helen Levitt
- La Zone
- Home sweet home
- les murs du pouvoir
- Mohamed Bourouissa
- Philippe Chancel
- et tant d'autres, y compris dans le "off", comme Anne Eliayan & Christian Pic...
Dimanche 28 juillet : ARLES - CRUAS (07), train 130 km + vélo 30 km - déniv. 120 m
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A 8h, tout est démonté et nous déjeunons au camping tranquillement. On avait initialement prévu de remonter complètement en vélo, mais la chaleur nous a fatigués, on trouve plus raisonnable de s'avancer un peu en train. On ira donc jusqu'à Montélimar en train, puis on suivra à nouveau ViaRhôna jusqu'à Valence, puis la vallée de l'Isère jusqu'à l'arrivée.
Le train partant à midi, on a le temps pour quelques courses et... des expos ! Amateur de photo, je me promets de revenir à Arles dès que possible :-)
Sur le quai, on papote avec plusieurs personnes, dont une qui va nous aider à monter les vélos dans le wagon, muni de marches et non d'une plateforme pour les vélos. Comme nous ne sommes pas les seuls cyclistes, le compartiment est plein, et déborde dans le couloir, et le conducteur du train est obligé d'aider les cyclistes à monter et descendre pour respecter son horaire. Malgré cela, le train prendra un quart d'heure de retard à Montélimar...
Pique-nique et café à Montélimar puis on enfourche les vélos, direction Cruas par la ViaRhôna. Il fait moins chaud qu'à l'aller et il n'y a qu'une poignée de kilomètres, donc on arrive assez tôt pour pouvoir ressortir et visiter l'Abbatiale et le château de Cruas.
Sur la route, deux différences par rapport à l'aller : le fort vent de face, et le nombre de randonneurs que l'on croise : le guide conseille de faire la ViaRhôna du nord au sud (justement à cause du vent), et donc il y a plus de trafic dans ce sens.
Lundi 29 juillet : CRUAS - St NAZAIRE en ROYANS (07), 107 km - déniv. 500 m
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Grosse étape aujourd'hui...
Nous avons beaucoup de plaisir les 50 premiers kilomètres. C'est un très beau passage de ViaRhôna : nous le reconnaissons, mais le point de vue est différent par rapport à l'aller, ce qui n'est pas monotone.
Le vent de face est encore très sensible, comme hier, ce qui nous ralentit et nous oblige à forcer un peu. Pause café/gâteaux à La Voulte.
Pique-nique à Valence que nous voulions pourtant dépasser avant le déjeuner... En repartant, nous nous perdons un peu et nous aurons plusieurs kilomètres peu agréables pour retrouver ViaRhôna.
Plus loin, nous devinons à la couleur des eaux que nous approchons de la confluence Rhône-Isère : à gauche, le bleu du Rhône et à droite, le gris de l'Isère.
Vient alors le moment de quitter ViaRhôna pour rejoindre la VVVVI (Véloroute Voie Verte de la Vallée de l'Isère).
L'idée initiale était de s'arrêter à Chateauneuf sur Isère mais l'idée fait son chemin de poursuivre un peu pour une étape plus facile le lendemain. Ces kilomètres supplémentaires, nous pensions les faire sur le plat : la portion Moirans - Grenoble est plate, ombragée, le long de la rivière, et nous pensions naïvement que toute la voie était comme cela... En réalité, nous pédalons d'un côteau de l'Isère à l'autre toute la journée, en restant face au vent !
Il y a quelques portions de plat, mais l'essentiel est très vallonné, avec des passages à 10, 15 et même 20% ! Heureusement, certaines parties du parcours sont très belles.
Du coup, nous arrivons au camping après 18 h, ce qui ne nous arrive jamais d'habitude : on aime bien arriver avant 16 h pour avoir du temps. Le soir, belle lumière du couchant sur l'Isère :
Mardi 30 juillet : St NAZAIRE en ROYANS - APPRIEU (38), 71 km - déniv. 750 m
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Nous quittons St Nazaire en Royans bien reposés de la belle étape d'hier, en forme pour la dernière de cette année.
Au départ, l'Isère est sous une petite brume qui habille joliment le paysage.
L'étape du jour se fera en trois temps. Tout d'abord, sur l'essentiel du parcours, nous sommes sur de toutes petites routes qui ondulent dans les vergers de noyers.
Nous sommes à l'ombre, avec un relief modéré qui nous convient tout à fait, sur un très beau revêtement pendant les 40 premiers kilomètres, le tout avec très peu de voitures...
Il y a quand même des P.A.T. :
Pour le café/gâteau habituel, nous trouvons un bar isolé mais pas de boulangerie. Nous demandons donc s'il n'y aurait pas quelque chose à manger, et la patronne nous sert une belle assiette de tartines improvisées. J'ai tellement faim que je prends la photo immédiatement, sous l'oeil ébahi de la charmante dame !
Ensuite, nous retrouvons la voie surélevée et parfaitement plate que nous avions eue lors de la première étape sur la V63 entre Moirans et Grenoble :
Enfin, c'est Moirans - Apprieu : 15 kilomètres d'efforts conséquents à travers les collines avant le réconfort de l'arrivée !
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