Nos randonnées
Parcours | Distance |
Déniv. positif |
Nombre d'étapes | Date | Cliquez ! |
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Un restau à Schengen en duo | ≃ 1600 km | 8830 m | 21 | 2024 | |
En France en duo | ≃ 1100 km | 5670 m | 14 | 2023 | |
Un whisky à Edimbourg en duo | ≃ 1040 km | 8630 m | 16 | 2022 | |
Une bière à Bruges en duo | ≃ 2222 km | 11000 m | 30 | 2021 | |
Bretagne en duo | ≃ 1000 km | 13 | 2020 | ||
ViaRhôna en duo | ≃ 0930 km | 12 | 2019 | ||
Vélo Francette en duo | ≃ 1270 km | 15 | 2018 | ||
Escapade aux Pays-Bas en duo | ≃ 0420 km | 05 | 2017 | ||
Mini-rando en duo | ≃ 0230 km | 03 | 2017 | ||
Clisson - Grenoble en duo | ≃ 0800 km | 10 | 2016 | ||
Bretagne en duo | ≃ 0470 km | 06 | 2015 | ||
Anjou - Touraine - Sologne en duo | ≃ 0750 km | 10 | 2014 | ||
Rando annulée | 2013 | Pas de photo ! | |||
Guérande - Grenoble en famille | ≃ 0880 km | 13 | 2012 | ||
Berlin - Copenhague A-R en famille | ≃ 1400 km | 20 | 2011 | ||
Guérande - Copenhague A-R en solo | ≃ 4500 km | 46 | 2010 | ||
Guérande - Alsace en solo | ≃ 1000 km | 09 | 2009 | ||
Normandie en duo | ≃ 1000 km | 12 | 2009 | ||
Guérande - Bourges en solo | ≃ 0550 km | 05 | 2008 | ||
Quelques jours à Belle-île en duo | ≃ 0100 km | 03 | 2007 | ||
L'Angleterre en famille | ≃ 0870 km | 20 | 2007 | ||
Bretagne ouest en duo | ≃ 0920 km | 12 | 2007 | ||
Côte d'Armor et Finistère en duo | ≃ 0930 km | 11 | 2006 | ||
Guérande - Durtal en famille | ≃ 0250 km | 05 | 2006 | ||
Guérande - Ouessant en duo | ≃ 0860 km | 12 | 2005 | ||
Guérande - Grenoble en duo | ≃ 1130 km | 12 | 2004 | ||
Jersey entre amis | 02 | 2004 | |||
Guérande - Le Bugue - Durtal en duo | ≃ 1090 km | 12 | 2003 | ||
Coup d'essai en duo | ≃ 0590 km | 05 | 2001 |
Pourquoi le vélo ?
Parce que « depuis tout petits nous adorons le vélo » ? Ben, non, pas du tout !
Nous faisons du vélo à cause de tout un concours de circonstances.
Au départ, il y a d’abord le besoin d’une activité physique, quelle qu’elle soit, pour se sentir bien.
Puis, il y a les possibilités réduites de Laurent depuis notre accident de voiture du 21 décembre 1992. Les séquelles sur sa jambe droite puis du coup l’usure accélérée de sa jambe gauche interdisent pas mal de sports. Il fallait un « sport porté ». Les longueurs en piscine, moi j’aime, mais Laurent ne trouve pas ça fun du tout ! Et voilà pourquoi ça a été le vélo.
Pour Laurent, chaque sortie est une victoire à la fois sur son histoire passée et sur le temps : il vit chaque sortie comme une de plus avant qu’un jour, avant l’heure normale de la vieillesse, son état ne se dégrade ! Ce n’est pas très optimiste mais ça donne une très grande valeur aux heures passées à vélo.
Finalement, le vélo se révèle avoir plein d’autres avantages. Par exemple, on peut en faire partout, sans rien réserver, sans horaires fixes. Chacun peut se lancer : pas besoin d’un budget important ni de grandes possibilités physiques pour commencer ! Et puis on peut en faire tout seul, à deux (c’est bien de partager ça), en famille, avec des amis…
Bon, y’a tout de même un inconvénient auquel je n’avais pas pensé : désormais, avant de trouver un modèle de bottes d’hiver à ma convenance, je dois faire plusieurs essais pour cause de mollets un peu trop ronds !!!
Le cyclotourisme
C'est quoi le cyclotourisme ? C’est bien sûr le plaisir du vélo : la victoire sur soi quand ça grimpe longtemps, quand l’étape est longue, la vitesse quand il y a une bonne descente, le bien-être du aux endomorphines…
Mais c’est aussi :
- découvrir une région avec lenteur : on voit de loin les paysages ou les villages se rapprocher, on voit des détails, on a le temps de les savourer, les sensations s’impriment en nous. Les distances, le relief reprennent un sens quand la voiture aplatit tout, raccourcit tout. Ce n’est même plus la même France que l’on traverse : là, c’est la France des petites départementales, des chemins vicinaux, des voies vertes, des épiceries ou parfois des boulangerie-alimentation, des café-alimentation et même des café-boulangerie-alimentation ! Cette France là n’est jamais très loin de l’autre France, celle des supermarchés, celles des voies rapides, celle où nous vivons tout le reste de l’année. Mais là on peut passer des jours à l’ignorer. Lent par rapport à la voiture, le vélo permet tout de même de parcourir assez de distance pour passer d’une région à l’autre.
- être accessible et faire des rencontres : ce n’est parce que l’on est à vélo que tout d’un coup on ne va rencontrer que des gens formidables ! Mais, il y a grâce au vélo beaucoup d’occasions de faire des rencontres et souvent de bonnes rencontres. Finalement, dans la vie de tous les jours, les occasions d’entamer la conversation avec des inconnus ne sont pas si nombreuses…
- s’affranchir des contraintes habituelles : on est très dépendant de la météo, de notre matériel, du ravitaillement, de l’état des routes… et pourtant, on se sent libre, merveilleusement libre à ne voyager qu’avec notre petit chargement ! Il y a le sentiment de s’affranchir, provisoirement bien sûr, de nombreuses contraintes quotidiennes.
Dit autrement, dans le cyclotourisme, le vélo est central bien sûr, mais il reste un moyen ! Même chose pour la performance ! Bien sûr que l’on a un regard sur la longueur parcourue ou sur la moyenne, mais ce n’est pas la première préoccupation !
Plus dans le détail, le cyclotourisme se décline selon plusieurs formules. Sauf amis à proximité ou pluie intense, l’été, nous campons, nous préparons pratiquement tous nos dîners, tous nos petit-déjeuners, nous pique-niquons le midi. Mais d’autres hébergements, permettant plus de confort et moins de chargement peuvent être choisis.
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