Tenségrité
Introduction
Le terme de tenségrité vient de l’anglais Tensegrity, imaginé par l’architecte américain Richard Buckminster Fuller dans les années 60. Il l’a employé pour décrire des structures aériennes, presque en lévitation. Une définition de la tenségrité sur Wikipédia est, en architecture : « la faculté d'une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s'y répartissent et s'y équilibrent »
Dès que j’ai appris ce concept, j’ai voulu l’essayer et j’ai construit deux modèles suivant ce principe. Dans les deux cas, un seul fil (central) est en tension : c’est lui qui supporte la partie située au-dessus. Les autres fils ne sont là que pour assurer l’équilibre de l’ensemble.
Premier modèle
Le premier modèle est constitué de deux parties presque identiques montées tête-bêche. La différence entre les deux parties est la présence de deux petits mécanismes destinés à assurer la tension des fils sur l’une des parties. En effet, l’assemblage des deux parties métalliques est simple, mais leur mise en position sous la tension des fils est la phase la plus complexe. Il faut les maintenir en position l’une par rapport à l’autre puis ajuster la longueur des fils de tension pour que cela tienne. J’ai préféré utiliser un système de réglage de la tension : c’est plus visible, mais le temps de montage s’en trouve radicalement diminué !
Une fois terminé, ce modèle est surprenamment stable. Le fait d’avoir utilisé un fil de couleur blanche permet de masquer « le truc » si on est sur un fond clair, ce qui augmente encore la sensation de magie.
Le système de tension des fils est très simple :
Pour l'assemblage des 2 parties, la solution semblant la plus simple est de maintenir les deux parties en position à l’aide de grandes tringles pendant qu’on met les fils en tension.
Deuxième modèle
Le deuxième modèle a été réalisé en prenant du fil noir au lieu de blanc, c’est beaucoup plus visible sur une photo ou sur une vidéo ! Ce montage a l’air plus simple, mais comme il ne comprend que 2 fils d’équilibrage, il est beaucoup moins stable que le premier.
Conclusion
Bien que non motorisées et assez simples, ces structures m’ont donné beaucoup de plaisir, pas tant pendant la construction elle-même qu’ensuite, lors de leur contemplation ! Même des petits modèles exercent une grande fascination : on veut comprendre « comment ça tient » !
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