2009 : Normandie en duo


Voir le roadbook



 

6 juillet : Durtal (49) - Pouancé (49), 90 km

 

Départ de Durtal. Très vite, il y a beaucoup de vent, c'est ce qui nous marquera cette année, pendant presque tout le parcours.

Nous partons plein ouest, dans une campagne plaisante... avec un ciel chargé, mais sans pluie pour le moment ! Je ne trahis pas la suite en disant que cela ne va pas durer...

Puis, coup de chance, alors que nous manquions de pain, nous assistons à une fournée de pain "bio" au four à bois de Ménil ! Discussion et dégustation très appréciées !

L'arrivée à Pouancé est un peu décevante : la ville est très déclinante.


 

7 juillet : Pouancé - Bazouges la Pérouse (35), 100 km

 

Aujourd'hui, on a le temps, car le rendez-vous (chez Antoine) n'est qu'à 17h00. On roule donc tranquillement, avec une pause au marché de la Guerche de Bretagne. Le déjeuner se fait dans un village coquet (Vergéal), mais la pluie menace encore et encore...

...puis se déclare franchement sous la forme d'orages violents. Nous passons donc un moment à l'abri.



La bonne surprise est qu'Annaïg est présente le soir avec Antoine, nous passons avec eux une excellente soirée ! Ils mettent les petits plats dans les grands pour nous accueillir, et la soirée a été vraiment sympa. Le lendemain, Annaïg doit partir travailler de bonne heure, nous en profitons pour partir tôt nous aussi.


 

8 juillet : Bazouges la Pérouse - Ducey (50), 53 km

Le départ se fait via la forêt de Villecartier (petite pensée pour Antoine, il travaille ici !), puis nous empruntons une piste cyclable de Pontorson au Mont Saint Michel.

Le temps est maintenant serein, les paysages magnifiques... Puis nous "débouchons" sur le mont lui-même... c'est un plaisir de le retrouver, surtout en vélo ! Notre cheminement est bien calme comparé à la route adjacente pour les "motorisés". Nous y pique-niquons, mais avec la foule de l'été, la visite est écourtée. Nous préférons reprendre la route plus tôt et arriver de bonne heure au camping

 

En chemin, petite rencontre impromptue... C'est ça aussi le plaisir du vélo !

Arrivée à Ducey, dont le chateau est en restauration, puis petite promenade le long de la rivière le soir (la Sélune). Nous restons très attachés aux petites promenades du soir, qui nous détendent en "faisant fonctionner d'autres muscles" !

  


9 juillet : Ducey - Pirou plage (50), 100 km

Départ autour de 8 h avec plusieurs panoramas donnant sur le Mont St Michel, sur une route côtière souvent déserte. Cette route est assez vallonnée, mais vraiment magnifique ! Déjeuner au phare du Pic du Roc, à Granville, puis café sur le port...

   

Une fois arrivés à Pirou, tente montée, etc., Anne s'aperçoit qu'elle a une tique ! Aller et retour rapide à la pharmacie (16 km de plus...), puis traitement... Vive le camping ! Petite récompense le soir avec une balade sur la plage.


10 juillet : Pirou plage - Vauville (50), 84 km

Très jolies routes aujourd'hui. Nous avons souvent suivi la magnifique route des caps, peu fréquentée par les voitures, à conseiller fortement aux cyclistes. Les côtes sont souvent sauvages, les plages magnifiques.

Ce matin, Laurent incite quelqu'un à couper son moteur pendant qu'il achète le pain à la boulangerie... "mais quand je r'démarre, c'est aussi pire ! (sic)"... pendant les quelques minutes nécessaires pour nos achats, pas moins de 4 véhicules s'arrêtent ainsi, moteur en marche, pour quelques minutes... Et c'est une pratique qui semble malheureusement très courante... Peut-être un jour le "stop & start" sera-t-il obligatoire sur toutes les voitures, on peut rêver, non ?

Café du matin sur la toile cirée d'un minuscule bistrot. Puis passage à Siouville, avec un paquet de souvenirs à la clé... Nous remarquons au passage la forme des toits des clochers du Cotentin, à deux pans. Pique nique avec toujours une très belle vue.

Arrivée à Vauville, village très coquet, doté aussi d'une très belle plage sur laquelle nous allons faire une longue balade le soir.


11 juillet : Vauville - Quettehou (50), 55 km

Petite pluie dans la nuit, crachin le matin, mais départ au sec. Le temps se détériore au fil des kilomètres, et nous devons nous résigner à laisser tomber le nez de Jobourg, pour couper vers Cherbourg, puis Quettehou, donnant une étape beaucoup plus courte que prévue. La "route des caps" se transforme en "route des capes" ! Heureusement, nous pouvons traverser entièrement Cherbourg sur des pistes cyclables bien sécurisées. Dommage que toutes les municipalités ne s'y prennent pas aussi bien !

Spéciale dédicace : Françoise est née ici il y a 63 ans jour pour jour... Donc : bon anniversaire !

Nous nous arrêtons dans une ferme proposant du calva. Nous discutons et la dame nous explique ses regrets : il y a eu beaucoup de travail pour un très maigre résultat. Nous rapportons une bonne bouteille dans nos sacoches, à déguster avec modération !

Nous arrivons de bonne heure à Quettehou, et bénéficions gentiment d'un tarif spécial au camping quand nous faisons remarquer que nous n'avons pas de voiture... Après l'installation, nous repartons visiter St Vaast - La Hougue.

Le soir, y r'pleut !


12 juillet : Quettehou - Grandcamp Maisy (14), 71 km

 Temps gris, mais qui s'améliore...

La côte est déserte du point de vue voitures, mais nous croisons quantité de tracteurs servant au transport et à la mise à l'eau des bateaux de plaisance. Il y a en effet assez peu de rampes ou de ports de plaisance sur cette côte.

Ensuite, nous pénétrons dans la zone des plages du débarquement... Il y aura beaucoup d'émotions à la pensée de tout ce qui s'est passé ici, et de tout ce que ça représente du point de vue historique. La région, 65 ans après, est restée marquée.

Nous visitons le musée d'Utah Beach, c'est très instructif. Laurent fait beaucoup de photos, et nous nous promettons d'y revenir avec les enfants.

Aujourd'hui, il n'a pas r'plu !


13 juillet : Grandcamp Maisy - Ouistreham (14), 78 km

 Arrivée à la pointe du Hoc, déserte, vers 9h du matin. On peut encore deviner le chaos du Jour J.

En mettant de côté les restes de 1945, les plages sont toujours superbes, un vrai plaisir de pédaler (sauf un peu de vent...)

Sur une petite route, nous croisons une mairie minuscule, et nous ne resistons pas à la photo avec nos vélos !

Pique-nique à Arromanches...

... large plage et restes très visibles du port artificiel du débarquement

Rassemblement de Harleys : cherchez les intrus !

Il commence à y avoir du monde sur les routes, et cela culminera à Ouistreham, sur la plage et dans les rues piétonnes le soir. Vélos, piétons, rollers, trotinettes, etc. cohabitent plutôt bien. Le soir, restaurant pour nos 17 ans de mariage !


14 juillet : Ouistreham - Pont L'évèque (14), 48+45 km

Nous décidons de ne pas circuler sur la côte entre Deauville et Honfleur avec notre chargement. Il y aura trop de circulation, et peu d'intérêt, on modifie donc l'étape : nous coupons pour nous installer directement à Pont L'évêque (48 km), puis nous retournerons visiter Honfleur sans nos bagages, en passant par de petites routes (45 km A/R).

Bonne surprise : la première heure se fait entièrement sur des pistes cyclables, notamment le long de l'estuaire de l'Orne. Cette partie a été très agréable, la suite, très urbanisée, le sera beaucoup moins...

Ensuite, côte urbaine, très circulante, nous apprécions de bifurquer vers la campagne intérieure. De très jolies petites routes, qui nous font parfois penser à l'Angleterre (vallons, haies).

Une fois installés à Pont L'évêque, nous repartons donc vers Honfleur, là encore sur des routes très sympas.

Nous prenons ensuite un bain de foule sur le port de Honfleur, puis faisons un petit tour dans la partie ancienne de la ville.

Un restaurant nous fait alors un petit clin d'oeil !


15 juillet : Pont L'évèque - Sées (61), 96 km

Très vite un petit imprévu nous fait perdre quelques minutes ! Heureusement, l'escalier n'a que quelques marches. Pique-nique avec N.D. de Courson (à gauche sur la photo)

Puis Laurent s'arrête pour demander de l'eau à un homme près d'une maison. En discutant avec lui, nous apprenons que sa maison est l'ancienne gare de Ticheville-le-Sap, désaffectée en 1978. Sa femme était le chef de cette gare, qui desservait les villes alentour en bétails et marchandises locaux. La ligne, qui a nécessité d’énormes travaux lors de sa construction, permettait de se rendre à Paris à partir de Sainte-Gauburge, et à Caen, par le Mesnil-Mauger.

Il nous invite à observer la façade côté voie, qui porte encore l'inscription avec le nom de la gare. Nous sommes en général très sensibles à ce maillage fin de voies abandonnées, et cette rencontre était intéressante.

Le soir, à Sées, visite de la cathédrale, avec une autre bonne surprise : nous entrons au moment ou l'organiste répète pour une série de concerts de musique d'église. Nous restons donc seuls dans la cathédrale, accompagnés par une musique d'orgue très majestueuse. Ce fut un moment hors du temps !

Le soir, au camping, nous discutons avec une famille de cyclo-touristes Suisses... Echange de coordonnées, on verra ce que ça donnera !


16 juillet : Sées - Beaumont S/ Sarthe (72), 80 km

Très belles routes dès le début, en particulier la traversée de la forêt d'Ecouves, qui est une longue montée assez douce.

Nous abordons ensuite les Alpes Mancelles. Nous y étions passés quelques semaines auparavant, et c'est avec plaisir que nous y repassons. Le relief est là, mais c'est magnifique.

Déjeuner à St Cénéri le Gérei, avec un clin d'œil à Johanna & Matthieu !

Au détour d'un virage, surprise ! Nous rencontrons un viaduc à Saint Georges le Gauthier, construit avant la 1ère guerre mondiale, mais jamais utilisé. En effet, la ligne de tramway Le Mans - Alençon devait passer ici, ce qui a justifié la construction de cet imposant ouvrage. Mais la guerre a mobilisé les hommes et le matériel, ce qui fait que ce viaduc n'a jamais été équipé de rails !


17 juillet : Beaumont S/ Sarthe - Durtal (49), 93 km

Dernière étape : traversée du Mans avec pause chez Mamy, le reste de l'étape étant peu intéressant, beaucoup de vent, de la pluie... Et voilà !

PS : nous avons croisé une trentaine de cyclo-touristes, on a l'impression que "ça se développe" !

cyclotourisme

  • Clics : 4660

Related Articles